Besoin d'aide?

Un peu pour faire suite à mon post de mardi dernier intitulé "Drame", voici qu'aujourd'hui, je tombe sur cet article de Cyberpresse :
"Adolescente suicidaire : des soins inapropriés dénonce le père".

Cet article m'a beaucoup interpellé, parce que nous avons vécu, il y a quelques années, quelque chose de similaire.

Lorsqu'un(e) adolescent(e) commence une descente aux enfers, il n'est pas facile de lui venir en aide.

Ça commence souvent par de mauvaises fréquentations.
Graduellement, son comportement change, sans qu'on sache trop pourquoi.
Bien sûr, il y a règle générale, prise de drogue, qu'on se refuse généralement à envisager. «Pas mon enfant, voyons donc»!
Bientôt, le jeune perd son estime de soi. Croit que personne ne peut le comprendre, qu'il n'est qu'une merde, sauf ses "amis", bien sûr.
Quand nous nous rendons compte que nous sommes impuissants à lui venir en aide, nous commençons la ronde des consultations afin de trouver de l'aide.
C'est là que nous nous heurtons au "système".
À l'hôpital, on nous dit que ce ne sont que des problèmes d'adolescences qui vont se résorber avec le temps...
À force de consulter, on pose un diagnostique et on médicamente le jeune, qui continue à prendre de la drogue en plus, et qui se moque bien de tout le monde.

Finalement, après quelques frasques qui conduisent à une arrestation, un ordre de la cour obligera le jeune à suivre une thérapie.
Cette dernière thérapie sera la bonne. Parce qu'il y a eu différentes tentatives auparavant, tout à fait inutiles.

Ce que je vous raconte là, s'est déroulé sur une période d'environ 13 ans, et il y a de cela une vingtaine d'année.

Le plus navrant en lisant l'article de Jean-François Néron, c'est de constater qu'il n'y a pas eu beaucoup d'amélioration depuis tout ce temps.

Mais, ce qui est rassurant, c'est qu'il y a de l'espoir.
Oui, ces jeunes peuvent, et réussissent à s'en sortir. Tout le mérite leur revient.

Besoin d'aide, vous dite?